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Conseil National des Associations

Biographie

Le Conseil National des Associations Familiales laïques (président actuel : Jean-Marie Bonnemayre) est une association familiale créée en 1967 et membre de l’UNAF (Union Nationale des Associations Familiales). Elle “a pour but l’étude et la défense des droits et des intérêts moraux et matériels des familles et de chacun de leur membres”.

Familiales Laïques

Acteurs associés

“La conciliation vie familiale/vie professionnelle est une exigence absolue d’égalité hommes/femmes.”

“Avec les jeunes générations, les mentalités évoluent. A quand un aggiornamento de l’institution familiale ?”

Analyse du discours

Le CNAFAL est un “représentant d’intérêt” auprès de l’Assemblée nationale. Cela lui permet de rencontrer régulièrement des députés et personnalités politiques, à l’instar de Marlène Schiappa en juillet 2017. La synthèse de leurs échanges et convergences d’idées est toujours publiée sur le site, légitimant la pertinence de leur propositions. Le CNAFAL souligne ainsi qu’une étude BVA-DREES, commandée par le Ministère des Affaires sociales, “valident les propositions du CNAFAL en matière de politique familiale”.

 

Le CNAFAL écrit régulièrement des tribunes, publiées sur son site, pour faire valoir ses positions, ses valeurs et ses propositions. Il n’est pas en accord avec la politique menée par l’UNAF, à qui elle reproche d’être trop conservatrice, de ne pas faire assez de propositions et de ne pas être représentative de toutes les familles. Lors de sa rencontre avec Marlène Schiappa, “le CNAFAL a évoqué les difficultés rencontrées au sein de l’UNAF”. Ces divergences d’opinion au sein des associations familiales contribuent à la formation de débats plus intenses encore sur les questions familiales.

 

En ce qui concerne le congé paternité, le CNAFAL a signé la pétition de Causette “Pour un congé paternité, digne de ce nom”, favorable à l’obligation et, à terme, l’allongement du congé paternité à 6 semaines. Mais le CNAFAL privilégie une réforme du congé parental, plus court et mieux rémunéré. Lors de sa rencontre avec Marlène Schiappa, l’accent a été mis sur le congé parental. Le CNAFAL souhaite la mise en place d’un congé parental de 4 mois, partagé de manière égalitaire et obligatoire entre les deux conjoints, et mieux indemnisé. Le congé paternité actuel ne doit faire, selon eux, l’objet que d’une “promotion”.

Piliers de l'argumentation

Encourager l'égalité

Notons que le CNAFAL réclame, avant même de mettre en place le congé parental, l’égalité salariale totale entre les femmes et les hommes, à diplôme de compétence égale. Attaché aux valeurs d’égalité, le CNAFAL oeuvre pour la défense du bien-être des familles et milite pour soutenir l’équilibre vie de famille-travail, qu’il juge essentiel à l’égalité femmes-hommes.

 

Le CNAFAL est également très impliqué dans la lutte contre les stéréotypes de genre, à l’origine des inégalités dans la parentalité. “Virilité et féminité sont des constructions sociales” qu’il conviendrait de faire évoluer.

Valoriser la paternité

Dans son article “La place des pères dans l’éducation”, le CNAFAL encourage la lutte contre l’assignation de rôles en fonction du sexe, et ce dès le plus jeune âge. L’éducation que les parents donnent aujourd’hui serait susceptible de faire disparaître dans les années à venir les préjugés à la source des inégalités. L’équilibre des tâches parentales et le rôle des pères seraient conditionnés par l’éducation des enfants.

Définir les architectes du congé

Soucieux de réformer le système familial conformément à ses propositions, le CNAFAL entre régulièrement en discussions avec des décideurs politiques, susceptibles de porter ces projets.

Dans son article “La politique familiale du CNAFAL” (2017), le CNAFAL constate l’évolution des mentalités, notamment parmi les jeunes générations, et appelle à l’intervention de l’Etat pour adapter les systèmes familiaux aux réalités contemporaines. Cette association familiale juge donc qu’il est du ressort de l’Etat d’accompagner ce “temps long de rééquilibrage, de réaménagement des relations intrafamiliales.”

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