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Haut Conseil de la famille, de 

l'enfance et de l'âge

Biographie

Le HCFEA, créé en 2016 et placé auprès du Premier Ministre, a pour “missions d’animer le débat public et d’apporter aux pouvoirs publics une expertise prospective et transversale” sur les politiques de la famille, de l’enfance, des personnes âgées et des personnes retraitées, et de la prévention et de l’accompagnement de la perte d’autonomie.

Publications

Acteurs associés

“Diminuer le « risque parentalité » et la pénalisation des femmes sur le marché du travail”

“Permettre une plus forte implication des pères dès le plus jeune âge”

Analyse du discours

Fort de son expertise, le HCFEA donne un avis sur tout projet législatif concernant l’enfance. Il peut être saisi par les ministres chargés de la famille et de l’enfance, ou s’autosaisir sur ces mêmes champs de compétence. Ses rapports formulent des recommandations sur les mesures en réflexion, à destination des décisionnaires politiques. Ils ont donc un poids important dans la prise de décisions.

 

Deux rapports font mention du congé paternité.

  • Le rapport du 12 décembre 2017 “Disposer de temps et de droits pour s’occuper de ses enfants, de sa famille et de ses proches en perte d’autonomie”

  • Le rapport du 13 février 2019 :  “Voies de réformes des congés parentaux dans une stratégie globale d’accueil de la petite enfance” porté par le conseil de la famille

 

Il est intéressant de constater que d’un rapport à l’autre, la durée proposée pour le congé paternité a changé. En 2019, l’HCFEA propose, non plus 22 jours comme en 2017, mais 1 mois. Ce qui a motivé cette évolution n’est pas mentionné. Notons également qu’en 2017 (mais plus en 2019), l’HCFEA proposait une autre option pour améliorer le taux de recours des père : rendre obligatoire l’actuel congé 11 jours afin de lutter contre la pression du milieu professionnel.

Dans ces deux rapports, le HCFEA précise les coûts associés à chacune des hypothèses en reprenant les calculs effectués par l’IGAS ou la DDS. Il reconnaît que les coûts seraient élevés pour les finances publiques mais insiste sur “l’investissement social” et “les bénéfices attendus pour la société, à commencer par les enfants” (2017).

 

L’articulation avec les autres congés est également questionnée. L’HCFEA considère que l’allongement “est à instruire en liaison avec d’éventuelles évolutions du congé parental d’éducation” et que compte tenu des coûts liés aux réformes, il y aura nécessairement des “arbitrages en terme de calendrier des actions”.

Piliers de l'argumentation

Encourager l'égalité

Le HCFEA met l’égalité femmes-hommes au coeur de ses préoccupations. S’il souhaite “aller vers plus d’égalité entre mères et pères dans la prise des congés”, il souligne aussi le le levier que constitue le congé paternité pour une plus grande égalité, à la fois domestique (“mieux équilibrer le partage des tâches entre hommes et femmes”) et professionnelle (“diminuer le « risque parentalité » et la pénalisation des femmes sur le marché du travail”).

Valoriser la paternité

Dans son rapport de 2017, l’hypothèse d’un allongement du congé paternité à 22 jours visait “implication mieux équilibrée entre les deux parents, et la création de liens d’attachement précoces entre le père et l’enfant.”

Dans son rapport de 2019, le Conseil de la famille constate “un souhait d’une implication plus forte des pères à travers des congés dédiés (congé de paternité ou congé parental)”. La loi viendrait donc répondre aux aspirations citoyennes et non imposer sa volonté.

Définir les architectes du congé

Le HCFEA accompagne, par définition, la mise en place de politiques publiques. Il soutient donc l’intervention de l’Etat dans la sphère familiale.

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